Cognac

Les rois de France appréciaient le cru particulier de cette région. Mais le transporter aux quatre coins du pays en altère parfois les saveurs. Les cultivateurs décident donc de le distiller pour le conserver plus longtemps, donnant une sorte de brandy. Mais c’est l’apparition de la technique de la double distillation qui permettra enfin d’obtenir le nectar que l’on connaît !

Le vin blanc est donc distillé une première fois, et donne le brouillis, puis à nouveau trié de sorte à le libérer de certains résidus pour ne distiller que son cœur, et produire un liquide très fortement alcoolisé. Stockés dans des fûts en chêne, il peut commencer son vieillissement qui durera au minimum 3 ans, aromatisé et teinté du tannin du bois, qui délivre au fil du temps les saveurs de la forêt dont il provient.

S’il a toujours voyagé, c’est à partir de 1860 et suite à un traité d’échanges entre la France et l’Angleterre que le cognac acquiert son titre de noblesse, s’exportant non plus dans des fûts, mais plus commercialement en bouteille. Après la crise du phylloxéra (un insecte dévastateur pour les vignes) en 1875 et pour sauvegarder le patrimoine régional, les cultivateurs se regroupent pour sauver leurs cépages. L’assainissement prendra des années, mais sera payant, car à partir du 20e siècle la fabrication du Cognac, encadrée par des procédures précises, qui permettent d’en dévoiler son authenticité, rencontre un engouement commercial qui le mène des dîners de galas, aux alcôves politiques !

Stockés dans des fûts en chêne, il peut commencer son vieillissement qui durera au minimum 3 ans, aromatisé et teinté du tannin du bois, qui délivre au fil du temps les saveurs de la forêt dont il provient.

Après un bon repas, il se déguste avec délectation, dans un verre approprié qui dévoile ses tons ambrés et encense son arôme et sa saveur !